Le Frère BOULANGER Joseph (Jacob)
(1832 - 1886)
Né le —.03.1832 à Oisy (02)
Entrée au Noviciat le 01.07.1883 à St-Quentin
Profès le ??.??. 1886 à St-Quentin (02)
Décès le 04.07.1886 à St-Quentin (02)
Frère Clerc

6 Juillet 1886. Mort du frère Jacob Boulanger(53). Puisse son sacrifice être utile à tous ses enfants.
(53) Boulanger Joseph, Jacob, naquit en mars 1832 à Oisy (Aisne) et entra au noviciat le 1er juillet 1883. Le Cahier des Voeux, où se trouvent inscrits par le P. Dehon tous les religieux jusqu'en 1905, ajoute à côté des renseignements donnés ci-dessus: "sorti en juin 1885 et mort le 4 juillet 1886". On ne dit pas qu'il a fait la profession religieuse.
La Semaine Religieuse de Soissons et Laon écrit: "Père d'une nombreuse et bonne famille, il eut l'honneur, si grandement apprécié par lui, de donner à Dieu et à la sainte Eglise ses deux fils aînés, tous deux prêtres de la Société diocésaine du Sacré-Coeur" (XIIl pp. 458, 459).
Les deux fils "prêtres de la Société diocésaine du Sacré-Coeur sont: Boulanger Joseph, Patrice, né à Oisy (Aisne) le 1er avril 1857, entré chez nous le 6 mai 1881, ordonné prêtre le 11 juin 1881, et profès le 16 juin 1882.11 sortit le 1er août 1888. Boulanger Paul, Remy, né le 13 mars 1856 à Oisy (Aisne), entré chez nous le 21 novembre 1881, ordonné prêtre le 23 septembre 1882, profès le 14 janvier 1883. Il sortit avec son frère le même jour.
Si le P. Dehon dit: «Puisse son sacrifice être utile à tous ses enfants», cela signifie que, dès lors, les deux pères Boulanger laissaient beaucoup à désirer. Et plusieurs allusions, qu'on trouve par-ci par-là dans ce cahier, le démontrent. Par exemple, le 15 avril, le P.Dehon écrit: «Des religieux, même anciens, se traînent dans la tiédeur»; et le 18 juin, il note aussi: «Le démon s'agite bien autour de nous... Il a ses jours de luttes, et pour au-xiliaires ceux qui lui donnent prise».
Les deux Pères Boulanger, peu de jours après avoir quitté (ou été renvoyés), firent scandale en Saint-Quentin. Le P. Dehon, en date des 16-24 août 1888, écrit dans ses Notes Quotidiennes: «Pendant ce temps là les deux apostats qui ont brisé leur vocation, font bien du bruit en ville, et donnent du scandale». (NQ IV, 56v). Et encore le 28 septembre 1892 il note: «Tous ces jours-ci même j'apprends le malheureux sort de plusieurs qui ont méprisé leur vocation. Les frères Boulanger à Paris sont frappés de toutes manières»
(NQ VI, 14v-15r).
(NQ1 page 502)

AVANT-PROPOS, EXERGUE - CAUSES INTRODUITES