« Il est plus facile à un chameau de passer le trou d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. » (Mc 10,25)
Le trou d’aiguille c’est bien l’étroite porte d’entrée. Le chameau ne peut pas y passer, non seulement parce que, comme le riche, il est trop chargé de biens, mais aussi parce qu’il a des bosses qui ne lui permettent pas de passer par la petite porte. Ces bosses contiennent des réserves de graisse pour voyager longtemps sans rien boire ni manger. Tout comme le riche, qui a ses assurances de vie.
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Deux personnes bien différentes approchent Jésus, tombant à genoux.
Il y a le lépreux, en Mc 1,40, qui dit à Jésus: « Si TU veux, Tu peux me purifier. »
Il y a le riche, en Mc 11, 17, qui dit à Jésus: « Que dois-JE faire pour avoir la vie éternelle? »
Tout la différence est exprimée dans ces deux requêtes, l’une met d’accent sur le TU et l’être, et l’autre sur le JE et l’avoir.
Le chameau, symbole du Je et de l’avoir, peut porter beaucoup de biens et par ses bosses son être devient son avoir. Notre société veut faire de nous des chameaux qui à cause de l’accumulation des biens pour soi-mêmes n’entrent pas par la porte étroite de la justice, de la solidarité, de la paix; Jésus par contre fait de nous des héritiers du Royaume de Dieu.