Le fille de Jaïre ne peut plus vivre enfermée dans la maison de son père: ses valeurs la rendent malades. Mais voilà! elle ne peut pas non plus vivre sans ces valeurs. Une fois que le père s’éloigne, elle meurt.
Le père a compris le malaise, il sait pourquoi sa fille est malade et ne se lève plus de son lit: il lui manque la liberté, la vraie.
Ce que le père peut lui offrir ne suffit plus, il va donc à la recherche de la vraie Vie.
Et Jésus vient.
Il vient malgré la mort survenue et les recommandations de l’entourage de la fille. Il vient auprès de celle que l’on croit morte et il constate: elle dort seulement. Il va lui dire: Talitha koum – Jeune fille, lève toi.
« Et elle se leva et se mit à marcher. » (Mc 5, 42)
En écoutant l’évangile, on ne peut pas ne pas penser à l’Europe.
L’Europe ne peut plus vivre avec les valeurs chrétiennes qui semblent lui ôter sa liberté. Mais une fois ces valeurs éloignées d’elle, le respect de la vie se transforme en droit de tuer le petit qui veut naître et la liberté de conscience se change en obéissance aveugle à la nouvelle idéologie du genre, qui s’impose à la vie, partout, jusque dans l’éducation sexuelle des enfants et des jeunes.
Et l’Europe en ce qu’elle avait de spécifique, la promotion de la liberté, meurt.
Un seul peut la réveiller: Jésus et son Evangile de liberté proclamé par l’Eglise. Remarquons que Jésus n’était pas venu seul, il a amené Pierre, Jacques et Jean, les piliers de l’Eglise naissante.
Talitha koum! Europe lève-toi et mets-toi à marcher.
Retrouve ta liberté, la vraie, celle qui vient de Dieu et non des hommes.
La liberté des hommes sans celle de Dieu, tu le vois bien, elle te prend la vie, la vraie, et ne t’offre qu’une culture de la mort.