Il y a 95 ans, en 1925, le Père Léon Dehon, fondateur des Prêtres du Sacré-Cœur, est décédé à Bruxelles. Sa congrégation qui compte aujourd’hui 2100 membres est présente dans quarante pays sur cinq continents. Dans la Règle de Vie des religieux dehoniens, nous lisons :
Le Père Dehon est très sensible au péché qui affaiblit l’Église, surtout de la part des âmes consacrées. Il connaît les maux de la société ; il en a étudié attentivement les causes, au plan humain, personnel et social.
Mais il voit la cause la plus profonde de cette misère humaine dans le refus de l’amour du Christ. Saisi par cet amour méconnu, il veut y répondre par une union intime au Cœur du Christ, et par l’instauration de son Règne dans les âmes et dans la société.
De ses religieux, le Père Dehon attend qu’ils soient des prophètes de l’amour et des serviteurs de la réconciliation des hommes et du monde dans le Christ (cf. 2 Co 5,18).
Ainsi engagés avec Lui, pour remédier au péché et au manque d’amour dans l’Eglise et dans le monde, ils rendront, par toute leur vie, leurs prières, leurs travaux, leurs souffrances et leurs joies, le culte d’amour et de réparation que son Cœur désire (cf. NQ XXV, 5).
Voici un extrait de « La Retraite du Sacré-Cœur » (livre de méditation publié en 1896) :
Le Sauveur : « Et quand nous avions devant nous sur la montagne une foule immense, pauvre et manquante de pain, je faisais partager à mes disciples la compassion de mon Cœur pour cette foule. Ils distribuaient le pain que j’avais multiplié et je leur fis comprendre, comment les pauvres seraient aidés et relevés par le règne de l’Évangile. Ce miracle, symbolisait l’Eucharistie où tous les enfants de Dieu sont assis à la même table ; mais il avait aussi pour but de montrer comment le peuple serait secouru par le règne de la charité et de la justice. »