Histoire de la maison
– Pour l’origine de la fondation à Bruxelles, il faut remonter à 1896. En ce temps-là, le père Jeanroy , économe à Clairefontaine , venait régulièrement à Bruxelles pour faire des conférences et recueillir les fonds nécessaires pour son école apostolique. Deux de ses bienfaiteurs, qui venaient de construire une petite chapelle dans le nouveau quartier en construction d’Etterbeek, pressèrent le père de se charger de la pastorale et de s’installer à demeure dans le quartier. Le Chapitre Général de 1896 donna son accord.
– La maison actuelle et la chapelle attenante à la rue Eugène Cattoir datent de 1902. Le père Jeanroy fut nommé procureur des missions pour notre jeune mission au Congo. Ainsi la maison devenait Procure des Missions ce qu’elle restera jusqu’ en 2007.
– En 1903, vu le climat anticlérical en France, le Père Jean-Léon Dehon, Fondateur de la Congrégation des Prêtres du Sacré-Cœur, vint installer le siège du Généralat de sa Congrégation à Bruxelles. Le siège y restera établi jusqu’après la mort du Très Bon Père en 1925.
– En 1991, à l’initiative des quatre Provinces de ce temps-là, notamment la Province de France, de Luxembourg-Wallonie, de Flandre et des Pays-Bas, une nouvelle communauté vint s’adjoindre à la communauté de la Procure : le Centre International de Formation scj.
– Lorsqu’en 2007, le Supérieur provincial de la Province Congolaise prit la décision de supprimer la communauté de la Procure, la Province d’ Europe Francophone et la Confédération Flandre-Pays-Bas prirent la relève et confièrent la responsabilité de la maison au Centre de Formation. Le 1 septembre 2007, le père André Conrath a été nommé supérieur de la communauté du Centre. Depuis qu’il a été également nommé Supérieur provincial de la Province Europe Francophone, la maison de Bruxelles a pris de plus en plus une importance internationale.- La communauté de Bruxelles compte actuellement dix membres de six nationalités différentes. Parmi eux, le P. André Conrath, Supérieur provincial de la province EF, le P. François Kuchta, désigné par le Supérieur provincial du Congo comme responsable pour l’accueil des missionnaires du Congo, et le P. Vincent Nguyen, responsable du Projet vietnam.
Centre de formation
A côté de Metz et de Paris, la Province Europe-Francophone peut aussi compter sur Bruxelles, comme maison de formation.
En 1991, à l’initiative des Provinces de France, de Luxembourg-Wallonie, de Flandre et des Pays-Bas, est fondé dans la maison de Bruxelles le Centre International de Formation scj.
Le Centre International de Formation accueille
• les candidats à la vie religieuses de la province Europe Francophone et de la confédération Flandre-Pays-Bas
• des religieux de toute la Congrégation désirant compléter leur formation initiale dans une autre Province
• des religieux désirant faire un diplôme universitaire à Bruxelles ou à Louvain
En vue de promouvoir les échanges entre provinces scj, le Centre International de Formation prévoit des bourses d’études.
Projet Vietnam
Depuis quelques années, notre Province religieuse de l’Europe francophone s’est engagée dans un projet de communauté d’accueil vocationnel à Hochiminh Ville au Vietnam. Cette œuvre est dirigée par le P. Vincent Nguyen, scj. qui l’accompagne à partir de Bruxelles et plusieurs mois par année sur place au Vietnam.
Dans cette maison d’accueil, de jeunes étudiants universitaires partagent l’idéal de la vie religieuse tout en se préparant à prendre une décision peut-être définitive pour la vie consacrée.
Paroisse de la Cambre
Un peu d’histoire
Pour l’origine de la chapelle et de la maison des Pères, il faut remonter à l’année 1896. L’implantation a eu lieu après la construction de la caserne des Guides. Cette périphérie était presque inhabitée en ce temps. L’église St Antoine ne sera construite que plus tard. Les habitants voyaient rarement un prêtre. Les laïcs sentaient un manque et deux hommes au grand cœur, Monsieur Beckers, entrepreneur, et le vicomte de Meeus, tous deux à la tête de la conférence de St Vincent de Paul, firent construire à leurs frais à Etterbeek une petite chapelle et une petite maison attenante pour un éventuel desservant. Ils étaient en quête d’un prêtre. Le Père Jeanroy, alors économe de l’école apostolique à Clairefontaine-Arlon, venait à Bruxelles quêter de l’argent pour faire tourner son institution. Il faisait des conférences et c’est ainsi que nos deux hommes, déjà cités, se prirent d’amitié avec le père qui entra dans leurs vues et qui entreprit des démarches pour cette fondation. L’avis favorable du Père Fondateur, le Père Léon Jean Dehon, et les autorisations accordées très favorablement par le Cardinal Goossens, archevêque de Malines, aboutirent à la reconnaissance de ce petit lieu comme chapelle publique dédiée à St Antoine. Des compagnons arrivent pour renforcer une communauté et c’est alors que le Père Jeanroy est nommé aussi procureur des missions.
Une nouvelle étape se fait par le souci de faire partir au Congo les missionnaires mais aussi de trouver les moyens pour les accompagner. C’est l’époque héroïque des fondations. Pour ne pas faire long, juste cette anecdote. Le père Grison était revenu de l’Equateur et, avec le père Lux, ils seront les premiers à partir de la maison de Bruxelles pour le Congo. Ils embarquèrent à Anvers –Antwerpen sur le bateau « Albertville » le 6 juillet 1897.
Après la construction de l’église St Antoine à Etterbeek, la proximité de la chapelle n’avait plus de raison d’être. Le cardinal Mercier conseilla d’ouvrir une chapelle sur le boulevard Militaire alors en pleine expansion. Au fond de la chapelle actuelle vous pouvez lire sur une plaque de marbre : bénédiction faite par Monseigneur Jacobs, doyen émérite de Ste Gudule du 25 mars 1902. Je souligne que Mgr Jacobs était à ce moment président de la Société anti-esclavagiste. De nouveaux et généreux bienfaiteurs furent là pour cette nouvelle œuvre : quelques noms sont à lire au fond de la chapelle, rue Eugène Cattoir, 18.
Dernièrement, rencontrant des personnes du quartier, je me renseignais sur leur connaissance du couvent. Dans la mentalité, c’est la maison des missions d’où partent des prêtres pour le Congo ; beaucoup dans le temps, quelques unités seulement aujourd’hui. C’est une réalité. La province des Prêtres du Sacré-Cœur au Congo est désormais composée très majoritairement de prêtres et frères locaux. C’est une joie de le dire et que les 412 missionnaires qui y ont œuvré depuis l’origine méritent notre estime et aussi notre devoir de reconnaissance pour les 28 confrères assassinés lors des troubles en 1964 en 5 endroits différents. D’ailleurs un joli musée en fait mémoire. Sur rendez-vous, vous pouvez le visiter.
Encore une donnée que peu de monde connaît. Le Père Fondateur des prêtres du Sacré-Cœur, le Père Léon Jean Dehon, est décédé dans cette maison, rue Eugène Cattoir, le 12 août 1925. Le 1er avril 1903, la congrégation fut supprimée par l’État français, comme bien d’autres d’ailleurs. Le Fondateur déplaça la maison générale de St Quentin (nord de la France) à Bruxelles. Cela faisait suite au décret du gouvernement français de Waldeck-Rousseau (juillet 1901) imposant à toutes les congrégations de demander dans les trois mois qui suivaient, l’autorisation de leur maintien, sous peine de suppression ou d’expulsion. Deux chambres que le Père Dehon habitait personnellement retracent son histoire, et elles peuvent être visitées sur demande.
La chapelle aujourd’hui
Le 1er septembre 2007, notre communauté reçut de la part des provinces religieuses de tutelle de nouvelles orientations. Notre maison, appelée aussi CIF (Centre International de Formation), accueille et accompagne de jeunes pères en formation académique à Bruxelles ou à Louvain-la-Neuve. Un accent d’ouverture est placé sur la pastorale de la chapelle en lien direct avec la vie de prière de la communauté. D’abord un rappel : nous ne sommes pas une paroisse ; notre paroisse, c’est Notre Dame de La Cambre. Nous proposons simplement au quartier un accompagnement dans la vie spirituelle, qui a ses moments forts liturgiques et des accents de notre spiritualité. Des groupes de nationalités différentes d’environ 25 personnes viennent aussi se ressourcer une journée et profiter de l’espace de la chapelle et du cadre d’un petit espace-jardin. Dans notre vie de prière, nous avons une demi-heure d’adoration silencieuse en semaine. Des temps d’écoute sont proposés et sur place vous trouverez les renseignements.
Voici les propositions de participation à la vie de prière de notre communauté :
Du lundi au vendredi
07h00 : Laudes et Messe
17h15 : Chapelet
17h40 – 18h10 : Adoration silencieuse
18h15 : Messe
18h45 : Vêpres
Samedi
08h00 : Laudes et Messe
19h00 : Messe du dimanche
Dimanche : une seule messe en français
10h30 : Messe Chantée