Le P. Armand Henrion fête ses 60 ans d'ordination

Le 1er juillet 2018, le Père Armand Henrion, Prêtre du Sacrté-Coeur de la Province EUF, a fêté ses 60 ans d'ordination sacerdotale. Avec M. le curé Laurent Fackelstein ansi que ses confrères le supérieur provincial Jean-Jacques Flammang scj et le supérieur de la communauté de Cinqfontaines-Clairefontaine Claude Siebenaler scj, le Père Henrion a célébré l'eucharistie dans l'église du Sacré-Coeur de Luxembourg-Gare où il a exercé son ministère de prêtre pendant presque 30 ans. De nombreux paroissiens s'étaient donné rendez-vous pour participer à cette messe festive animée par le groupe des jeunes et la Chorale de l'église du Sacré-Coeur.
Voici des extraits de l'homélie, prononcée par le Père Jean-Jacques Flammang, supérieur provincial des Prêtres du Sacré-Coeur:
Aujourd’hui, cher Père Henrion, vous célébrez vos 60 ans de vie sacerdotale, à la suite de Jésus, dans la Congrégation des Prêtres du Sacré-Cœur.
Les 25 premières années de votre ministère, vous les avez passées comme professeur de latin et de français auprès des lycéens de notre école à Burnot en Belgique. C’étaient des années précieuses pour vous et surtout pour vos élèves qui ont appris beaucoup chez vous et de vous. Ils se rappellent avec reconnaissance les cours de leur vénéré professeur, mais aussi les nombreuses séances de cinéma que vous avez animées. C’est ainsi par la culture que vous avez préparé les jeunes à devenir attentifs au monde et au message évangélique. Vous les avez accompagnés, et un de vos élèves, devenu lui-même professeur de latin et de grec, a continué ses études en théologie pour devenir professeur et même doyen de la prestigieuse Faculté de théologie de l’Université catholique de Louvain.
Vous étiez, cher Père Henrion, pour vos élèves un bon professeur, compétant et exigeant, mais aussi un exemple à suivre, mieux un guide, qui n’imposait pas, mais qui proposait le chemin, en vivant une foi profonde au Christ et une fidélité exemplaire à l’Eglise qui ne vous ont jamais quitté.
En 1983, vous quittez Burnot pour commencer un second ministère, ici à Luxembourg. Le provincial vous avait nommé supérieur du Couvent du boulevard d’Avranches qui à l’époque a accueilli beaucoup de jeunes en recherche. Vous vous êtes mis à leur service, régulier et fidèle. On savait : sur le Père Henrion, on peut compter. Et c’est de cette période-là où vous avez pris l’habitude de rester debout jusque tard dans la nuit, pour attendre même le dernier à rentrer à la maison. Vous donniez à ces jeunes le cadre dont ils avaient besoin.
En même temps, et dès votre arrivée ici à Luxembourg, vous vous êtes mis aussi au service de l’église du Sacré-Cœur où vous avez célébré pendant une trentaine d’années la grand-messe dominicale et accompagné par le sacrement de réconciliation de nombreux fidèles.
Dans votre engagement sacerdotal et religieux, vous avez surtout mis l’accent sur l’accompagnement personnel. Vous avez acquis une grande culture par vos lectures – vous êtes sans doute celui qui a lu le plus de livres de la Bibliothèque de la ville de Luxembourg – mais aussi par l’écoute de la musique. Cette culture vous a donné une connaissance de l’être humain qui vous aidait à comprendre les personnes qui se sont confiées à vous.
Nous savons que votre santé est fragile, mais nous apprécions aussi votre courage.
Que le Seigneur continue à vous bénir!
Ce qui personnellement m’impressionne beaucoup, c’est la fidélité avec laquelle vous priez votre bréviaire et que vous célébrez l’eucharistie quotidienne. Cela me fait penser au Père Léon Dehon, le Fondateur de notre Congrégation, les Prêtres du Sacré-Cœur.
Lui, cet homme de la fin du 19e et du début du 20e siècle, s’est beaucoup engagé dans le social, dans des activités pour aider les personnes, surtout les ouvriers de cette époque, exploités et méprisés par un capitalisme sans valeurs humaines.
Le Père Dehon a fondé un patronage pour les enfants et les jeunes de la rue, des cercles d’ouvriers et de patrons, un quotidien pour mieux informer les gens. Il a étudié, lui qui était juriste de formation, la toute nouvelle doctrine sociale de l’Eglise propagée par les encycliques du pape Léon XIII. Il l’a étudiée pour la mettre en pratique à travers les multiples engagements sociaux de sa Congrégation.
Mais toutes ses œuvres, toutes ses qualités, tous ses engagements, ses conférences, ses livres, ses cours, ses publications, il savait bien qu’il ne valait rien, sans l’amour infini du Cœur de Jésus. N’a-t-il pas écrit et réécrit : "Le Christ m’a aimé et s’est livré pour moi" et "Dieu n’a que faire de notre savoir et de nos œuvres, s’il n’a pas notre cœur".
Cher Père Henrion, chers frères et sœurs, continuons à donner notre cœur au Christ, à lui qui nous aime tant.
Cette église du Sacré-Cœur, si bien restaurée, nous montre le Christ qui nous offre son cœur: Que tous ceux qui s’y ressemblent puissent avoir de plus en plus un cœur semblable à celui de Jésus, un sacré cœur pour notre monde qui en a tant besoin. AMEN.
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